Randonnée de la Sèvre Nantaise

Le gîte de Gazeau au bord de la Sèvre Nantaise

Septembre 2012
Organisée par Marie-Astrid. En ce vendredi après-midi nous sommes neuf personnes de l'ASPTT à prendre le départ de la pomme de pin, pour Mortagne-sur-Sèvre, au gîte de Gazeau. Un deuxième groupe de quatre personnes arrivent le soir.





Nous allons participer à cette célèbre randonnée, qui, parait-il, est magnifique !! – pour moi c’est une première, mais j’ai adoré et je pense la refaire -) un parcourt aux paysages variés, avec des montées, des descentes par quelques douces pentes, du plat, mais pas trop, le long des ruisseaux, des passages à gué, pont flottant, un radeau, un pont de singe...
Nous avons même la chance que des propriétés privées accordent un droit de passage pour cette manifestation, ce qui nous a permis d’être au plus près de la Sèvre.

Samedi, nous sommes cinq (don moi), à se lever au petit matin, pour être à 6h30 au départ des Épesses, sur le parcours des 45 km. À 7 heures, tous les participants sont sur la ligne du départ, le top est donné, et c'est parti pour quelques heures de marche !!
Tout le long du parcours, des points d'eau avec quelques friandises, puis au bord de la Sèvre à Gazeau, nous avons droit à un pique-nique (préparé par les organisateurs). Là, pour nous ce sera une pause nettement plus longue, et malgré tout, nous avons du mal à redémarrer, nous sommes si bien sous ce soleil éclatant !!!
Nous traverserons les communes suivantes : Mallièvre (85), Treize Vents (85), Saint Malô du Bois (85), La Chapelle Largeau (79), Saint Laurent du Sèvre (85), Mortagne sur Sèvre (85), La Verrie (85), Saint Aubin des Ormeaux (85), Le Longeron (49), Torfou (49), Tiffauges (85).





Dimanche, avant de prendre la route du retour pour Orléans. Marie-Astrid nous a concocté une petite rando dans les environs de Mortagne-sur-Sèvre.
Après avoir crapahuté environ 3 heures, nous arrivons sur les rives d'un magnifique lac (Grrr ! j'ai oublié son nom), après concertation, nous sommes tous d'accord, pour nous y installer et déguster notre pique-nique, suivis d’une longue pause-café. Et retour dans nos chaumières à Orléans !!!!




Un patrimoine naturel

La Sèvre Nantaise est un affluent de la rive gauche de la Loire. Elle prend naissance en Deux-Sèvres, sur les hauteurs de Gâtine. Sa source principale se situe en amont de l’étang de l’Archerie, sur la commune de Beugnon, à une altitude de 215 mètres. Elle traverse ou longe quatre départements (Deux-Sèvres, Vendée, Maine-et-Loire, Loire Atlantique) avant de parvenir à sa confluence avec la Loire à Nantes.
    
Ses eaux, d’abord calmes, serpentent au milieu de vastes prairies. Puis elles empruntent, à partir de Treize-Vents, une succession de sombres défilés aux rochers surplombants.
L’hiver en période de crue, elles bouillonnent et bondissent parmi d’énormes blocs de granit usés par les flots et figés dans une impressionnante déroute.
Alimentée par ses trois principaux affluents : La Moine, la Sanguèze, la Maine, elle s’élargie et devient navigable de Monnières à Nantes, sur une longueur d’environ 22 kilomètres.

Sous l’ancien régime, cette rivière servit naturellement de frontière entre trois provinces : le Poitou, l’Anjou, la Bretagne. D’ailleurs, certaines communes riveraines bénéficiaient économiquement de ce statut privilégié de « marches séparâtes ». Cela explique également l’implantation sur ces rives, de puissantes forteresses médiévales de Mortagne, Tiffauges et Clisson.
On a cherché, probablement dès le XIème siècle et jusqu’au milieu du XXème siècle, à utiliser la force sauvage de cette rivière, due à son importante déclivité.




L’eau retenue par de multiples barrages ou chaussées, ou encore déversoirs, fournit l’énergie à une multitude de petites industries :
 - moulins à moudre des céréales.
 – moulins à foulon pour le dégraissage et le feutrage des tissus de laine.
 – moulins à charbons, pour l’apprêt de ces tissus, avec des tambours recouverts de cardères (opération de lainage).
 – moulins à laver les toiles pour la teinture.
 – moulins à papier qui broyaient les vieux chiffons pour les transformer en pâte.    
 – moulins à poudre pour écraser et malaxer le charbon de bois, le soufre, le salpêtre (pendant la guerre de Vendée).
 - enfin, dans la première moitié du XXème siècle, quelques moulins furent équipés pour une production publique ou privée d’électricité.
 – moulin à tan qui pulvérisait les écorces de chêne servant au tannage des peaux.
 – moulins à scier le bois, à chamoiser les peaux, à battre le trèfle, à broyer le poivre ou les produits pharmaceutiques…

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